Compostelle, pourquoi ?


Etre libre et marcher sur la voie de Compostelle.
Vivre au jour le jour et découvrir ce chemin immortel
Retrouver aussi le plaisir d'une grande randonnée
C'était mon rève et au printemps 2013 il s'est réalisé,


mercredi 24 juillet 2013

Fisterra, la fin de mon chemin

Après avoir marché plus de 1520 km, j'ai encore envie d'aller à pied jusqu'au cap Finisterre. C'est 3 jours de marche supplémentaires et environ 90 km sur un chemin plus caillouteux, valoné et sauvage que le camino frances.  Les albergues et points de ravitaillement en eau et épicerie se font plus rares sur cet itinéraire. C'est le calme et la nature retrouvés après l'ambiance pélerine du camino et le bruit de Santiago. Les paysages sont verts et boisés avec des villages isolés et peu habités. Je termine cette randonnée dans la brume de bord de mer à la borne 0 kilométre de Cap Finisterre, au bout de l'Espagne.

Le chemin après Santiago et sa cathédrale

Paysage du cap finisterre

Les greniers en pierres

dimanche 21 juillet 2013

L'arrivée à Compostelle, joie et tristesse

Les 2 dernières étapes en Galice se font au travers de forêts d'eucalyptus et avec une brume matinale. J'arrive à Santiago de Compostelle le dimanche 21 juillet avant la messe de midi. La ville est animée et prépare la fête de la St Jacques. Le lendemain, je reprends le chemin et je termine la marche 3 jours plus tard à Fisterra. Lorsque je reviens à Santiago le 25 juillet, la ville est éteinte..la veille, il y a eu l'accident de train et je la quitterai avec émotion et tristesse. A Santiago, je revois Hubert avec qui j'ai marché un bout de ce camino et j'ai une pensée pour ceux avec qui j'ai marché quelques jours et que je n'ai pas revus : Pascal de Lorraine parti le même jour que moi du Puy en Velay, Michel de Bretagne rencontré aussi sur le chemin français, Teresa et Jean, les 2 portugais parisiens et Simona l'italienne que j'ai connus tous les trois avant Burgos, et enfin Marylène et son mari partis de Strasbourg et rencontrés dans le Gers.

Cathédrale de Santiago de Compostela

Vers la cathédrale le 21 juillet
Autel et encensoir dans la cathédrale

Santiago le 25 juillet

jeudi 18 juillet 2013

La Galice ou le meilleur du chemin pour la fin

Avec la Cruz de Ferro, c'est la plus belle partie de mon camino frances. A partir de Las Herreiras, le chemin grimpe progressivement dans les alpages et offre une vue superbe sur les montagnes. Après 8 km, il arrive à O Cebreiro, le village le plus haut du chemin à 1330 m avec des maisons aux toits recouverts de chaume. 
Je fais halte ici et repars le lendemain en direction de Tricastella. Le paysage galicien est splendide avec ses beaux panoramas, ses villages agricoles, ses vaches dans les alpages, et les murets de pierre qui bordent le camino. Je passe une nuit au monastère de Samos et dans les villages de Ferreiros et Eirexe. C'est là que je fais connaissance de Laurent et son fIls Florent avec qui je termine le chemin jusqu'à Santiago de Compostela 3 jours plus tard.


La borne d'entrée en Galicia



Statut Alto de San Roque


La borne des 100 derniers kilomètres







dimanche 14 juillet 2013

La Cruz de Ferro, le premier sommet du camino

Après Astorga et sa belle cathédrale, le paysage devient plus attrayant au fur et à mesure que le chemin s'élève vers la Cruz de Ferro. C'est une des plus belles étapes de mon camino, parce qu'elle est longue de 38 km et surtout elle me fait monter dans les hauteurs spirituelles des montagnes que j'aime tant, même si ce sommet là reste modeste, 1500 m d'altitude. J'ai fait la connaissance de Pepe, pèlerin espagnol et nous faisons ensemble une prière à la chapelle de la croix de fer. Les villages de Foncebon et de El Acebo ont un petit air de villages alpins avec des toits en ardoises et murs en pierre. Après la longue descente dans la vallée, je fais étape dans un bourg charmant, Molinaseca ou j'arrive juste avant l'orage et retrouve Nancy, une américaine également partie du Puy. Le lendemain, c'est une étape de transition qui passe dans les vignes et ensuite le long d'une route qui me conduit à Pereje, premier village après Villafranca, jolie petite ville ou la majorité des pélerins s'arrêtent

Palais Gaudi à Astorga


Pepe et son bâton de pèlerin


Village d'El  Acebo



La Croix de fer 

lundi 8 juillet 2013

La Meseta ou la traversée du désert

J'ai marché dans le Sahara et j'aime les paysages désertiques et les grands espaces.  Quelques kilomètres après Burgos et sa magnifique cathédrale, c'est le début du "désert" espagnol, la meseta.  Cette année, la pluie printanière a rendu le paysage plus verdoyant sous un ciel bleu et une légère brise qui facilite la marche.
Les villages perdus de la meseta vivent du passage des pèlerins et certains me rappellent l'atmosphère du film Bagdad café. J'ai aimé le village d'Hontanas qui se cache dans un creux et se laisse découvrir dans les derniers mètres comme un cadeau tombé du ciel au milieu de nulle part. Plus loin, Carrion de los Condes est une petite ville qui restera marquée dans ma mémoire par la lumière et la voix magique des soeurs dominicaines. Après Carrion et jusqu'à Léon, le paysage devient plus monotone et le camino longe trop souvent la route à mon goût. Aussi après une journée à visiter la belle ville de Leon, je décide de prendre la variante par Villavante pour m'éloigner du bruit et de la circulation routière.


Cathédrale de Burgos




Albergue donativo de Bercianos

Arrivée à Hontanas

lundi 1 juillet 2013

La Rioja, le chemin dans les vignes

De Viana à Santo Domingo de la Calzada, le chemin traverse une région viticole qui produit le meilleur vin d'Espagne. J'ai bien aimé cette région pour ses paysages et ses petites villes sympas en particulier Santo Domingo connue pour  son coq vivant dans la cathédrale suite à une légende.. Le camino frances longe la route par endroit et son passage dans la grande ville de Logrono est long et ennuyeux pour moi qui ne suit pas citadine dans l'âme. Cependant, dans cette agglomération comme dans toutes les villes espagnoles; le balisage du chemin est presque parfait avec des flèches jaunes et/ou des coquilles sur les trottoirs, ce qui m'a permis de m'en échapper au plus vite pour retrouver le calme de la nature et des villages de la Rioja.



Village de Ventosa

Coq dans la cathédrale